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C’est une belle année qui s’est achevée pour Canada Goose, et notamment un hiver à très haute température (côté marché), à la faveur d’une météo plutôt favorable en Amérique du Nord pour un fabricant connu grâce à ces parkas spécial grand froid.
La marque aura même connu une performance exceptionnelle fin 2018, ses ventes sur le dernier trimestre ayant correspondu à un plus gros volume de ventes que les trois précédents. 50,2% d’augmentation ont été enregistré.
Sur les bénéfices, l’entreprise a connu une belle progression, avec 72% d’augmentation, à 79 millions de dollars. Les marges brutes de l’entreprise ont atteint à cette occasion 64,4%. C’est ce chiffre qui a pourtant déclenché les hostilités du marché la semaine dernière. Les investisseurs attendaient plutôt une amélioration de 5% de cet indicateur par rapport à l’exercice passé, mais il a seulement crû de 0,8%.
Un signe de surchauffe sanctionné par les marchés financiers ? Sûrement pas selon Dani Reiss, PDG de Canada Goose, et petit-fils de son fondateur. Les leviers de croissance pour lui, sont mesurables : la marque s’est diversifiée ces dernières années, en développant à la fois ses accessoires, la vente de tricots, ou encore les chaussures, un métier pour lequel elle a investi dans l’acquisition de Baffin. Inc.
Et si le coup de semonce en bourse a rappelé que la firme canadienne avait des actionnaires pointilleux, l’entreprise assure l’avenir d’une toute autre façon ces temps-ci, avec l’ouverture d’une deuxième usine à Montréal et la création prévue de 650 emplois dans un futur proche.