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Les whiskys rares ont un meilleur rendement que le Dow Jones. C’est ce qui ressort de la publication de l’indice Knight Frank Luxury Investment Index.
Leurs prix ont augmenté de 35% au cours de la dernière année, et de 563% en une décennie. De quoi damer le pion aux investisseurs s’étant portés sur le marché boursier industriel américain, qui n’a crû que de 9,7% l’an dernier et de 225% sur dix ans, plutôt que sur de précieuses bouteilles à conserver sans modération.
Autre produit de luxe pouvant offrir une jolie rentabilité : les pierres précieuses. Si les bijoux de prestige ont légèrement reculé en 2018, perdant 5% de leur valeur, en raison notamment de la chute des cours de perle, certaines catégories connaissent une belle envolée, notamment dans le vintage. Un collier Belle Epoque ou une rivière Art Déco s’apprécient de 9% en un an, et leur équivalent de l’immédiate après-guerre autour de 7%.
Surtout, ce sont les pierres précieuses de couleur qui surperforment, comme en attestent de récentes ventes aux enchères. Certaines gemmes s’échangent devant commissaire-priseur à deux fois leurs valeurs prévisionnelles. Un saphir du Cachemire évalué à 350.000 livres a ainsi été acquis pour 723.000 à Londres en avril.
Les autres bijoux suivent plus largement le cours du diamant, ce qui explique un bond de seulement 113% en dix ans, loin derrière les principales valeurs « blue chip » du Dow Jones. Côté horlogerie, les montres de luxe ferment la marche, avec 73% de croissance depuis 2008.