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Les participants au premier Sommet des Influenceurs WWD ont afflué au Live Nation Space à New York pour écouter une assemblée de créateurs de tendances.
Des personnalités telles que Carole Radziwill, ancienne journaliste de la chaîne ABC et participante à l’émission de télé-réalité « Real Housewives of New York », l’éditrice devenue styliste Shiona Turini, et la fondatrice de Megababe Beauty et créatrice de contenus « body positive », Katie Sturino.
Le thème le plus important de cette journée aura été celui « d’aller dans le sens du vent » comme le formule Carole Radziwill, autrement dit, évoluer vers plus de pertinence. « Quand on est journaliste chez ABC, sur n’importe laquelle des émissions, une fois que vous êtes partis, vous êtes partis, et le public, lui, reste sur la chaîne. Maintenant, vous partez avec le public. C’est un tout nouvel enjeu » explique-t-elle.
Ces propos font écho à ceux des autres intervenants, tous ayant connu des évolutions de carrière importantes. Shiona Turini par exemple, est passée de stagiaire chez Yves Saint Laurent à publiciste puis éditrice et enfin, styliste et consultante. « Je ne supporte pas de voir une campagne d’influence d’une marque qui s’adresse à une seule audience. Ce sont toutes les mêmes filles, elles peuvent avoir 5 million de followers, je m’en fiche, la fille suivante a les mêmes ».
Malgré le fait de vendre des bestseller, Carole Radziwill ne s’est jamais vraiment considérée comme une influenceuse. Pourtant, avec 665 000 followers sur Instagram, elle en mérite le qualificatif. « Maintenant je comprends ce que ça signifie. Je pense au public. Ce sont surtout des femmes entre 24 et 50 ans. Elles sont un peu plus jeunes que moi. Je pense à ce qui les intéresse, ce qu’elles attendent de moi ».
Interrogée sur les conseils qu’elle donnerait à quelqu’un qui souhaiterait devenir influenceur, Katie Sturino, à l’origine bloggeuse pour la mode grande taille, répond : « Qu’est-ce que vous pouvez apporter de différent ? Quels sont vos objectifs ? Qu’est ce que vous apportez sur ce marché qui n’existe pas déjà ? ».
Shiona Turini elle explique que « dans le milieu de l’influence, il est difficile de ne pas se comparer aux autres, en tant que femme noire, quand nous ne sommes représentées que par une seule personne dans une campagne ou une stratégie, c’est encore plus compliqué. Mais du moment que vous restez vous même, vous savez que vous faites de votre mieux. Je sais que ça a l’air d’un slogan de carte Hallmark, mais c’est vrai. C’est ce qui vous permet de réussir ».