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L’hécatombe continue du côté des détaillants américains : après Toys ‘R’ Us, Gymboree ou Sears, c’est au tour des grands magasins de luxe Barneys de connaître une période d’instabilité.
Le groupe s’est en effet déclaré en faillite la semaine dernière et recherche un repreneur. Pour poursuivre son activité, la chaîne a obtenu un financement de secours venant de Gordon Brothers et d’Hilco Global, à hauteur de 75 millions de dollars.
L’enseigne pâtit notamment d’une hausse de loyer imposé par le propriétaire de son vaisseau-amiral, sur Madison Avenue à New York, dont le montant est passé de 16 à 30 millions de dollars. Elle doit aussi faire face à la concurrence toujours plus importante du commerce électronique, en particulier dans le domaine du luxe, son principal levier de croissance.
La fermeture de certaines entités du groupe est d’ores et déjà actée. Chicago, Las Vegas et Seattle vont ainsi dire adieu à Barneys, et l’entreprise a prévu d’écrémer du côté de ses concept stores et de ses magasins outlet. Seuls cinq sites resteront donc ouverts, sur Madison Avenue, dans le Downtown Manhattan, ainsi qu’à San Francisco, Boston et Beverly Hills.
Pour échapper à la liquidation totale, Daniella Vitale, directrice générale de Barneys, entend en particulier renégocier ses loyers. Elle cherche également un repreneur. C’est la deuxième fois que l’entreprise est mise en faillite, après une crise surmontée à la fin des années 1990.