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Depuis cinq ans, Dubaï s’enlise dans une crise immobilière. Pour se sortir de cette situation, les promoteurs proposent des prix défiant toute concurrence.
Casser les prix est, en effet, pour certains acteurs du secteur la seule solution pour ne pas plonger, mais ils ne sont pas les seuls à tenter d’attirer de nouveaux clients. Les autorités agissent aussi de leur côté en mettant en place des réglementations favorables au marché de l’immobilier.
Mais malgré ces efforts, la crise dure, car l’offre reste toujours supérieure à la demande. Effectivement, en prévision de l’Expo 2020, les promoteurs ont réalisé de nombreux chantiers, beaucoup trop, déséquilibrant ainsi le secteur. Nonobstant tous les avantages proposés aux éventuels acheteurs, les transactions immobilières ont baissé de 21,5 % à 60,7 milliards de dollars, en 2018. Et les prix, qui ont commencé à chuter en 2014, continuent à baisser comme l’indique la Banque centrale. Ils ont diminué de 5,8 %, au deuxième trimestre 2019, pour le onzième trimestre consécutif.
En définitive, la crise semble encore devoir se prolonger comme l’indique l’agence de notation Standard and Poor’s qui pense que le marché de l’immobilier ne se stabilisera pas avant 2021.