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Le Sénat français vient de prendre une décision en ce qui concerne la destruction d’invendus. Les marques et les enseignes n’auront plus le droit, à l’avenir, de détruire les biens non-alimentaires.
C’est une nouvelle qui va dans le sens d’une mode plus éthique. Alors que les ONG avaient alertés les consommateurs sur les cas de destructions d’invendus dans la filière textile, le Sénat vient d’adopter un projet de loi anti-gaspillage très attendu. Mercredi 25 septembre, le projet de loi a été voté, et il concerne tous les domaines d’activité, y compris celui du luxe.
Les produits non-alimentaires concernés par la future loi comprennent le textile, mais aussi les accessoires et les produits de beauté. Les entreprises qui ne respecteront pas l’interdiction de destruction seront sanctionnées. En lieu et place de la destruction des invendus, le gouvernement et le Sénat souhaitent que les entreprises investissent dans des filières de recyclage et des programmes de valorisation de leurs invendus.
La loi ne prévoit qu’une seule exception, dans le cas où le recyclage et la réutilisation d’un article pourrait présenter un risque de sécurité ou de santé.