Le géant mondial du luxe LVMH a annoncé lundi avoir engagé des « discussions préliminaires » avec le joaillier américain Tiffany en vue d’un rachat éventuel.
« A la suite des récentes rumeurs de marché, le groupe LVMH confirme qu’il a engagé des discussions préliminaires concernant une éventuelle opération avec Tiffany », indique-t-il dans un communiqué, tout en précisant qu’à ce stade, il n’y avait « aucune certitude » que ces discussions aboutissent à un accord.
Le propriétaire de Louis Vuitton, Dior et des champagnes Veuve Clicquot et Moët & Chandon, a fait une offre en début du mois au bijoutier, avait indiqué à l’AFP dans la nuit de samedi à dimanche une source proche du dossier. Cette source a indiqué que LVMH, propriété du milliardaire français Bernard Arnault, avait mis sur la table une première proposition de 14,5 milliards de dollars.
Tiffany, dont le magasin amiral jouxte la Trump Tower sur la 5e Avenue à New York, n’a pas encore officiellement répondu à cette proposition, qui intervient au moment où l’industrie du luxe redoute les conséquences des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine sur le pouvoir d’achat des Chinois.
La capitalisation boursière de Tiffany, connu pour ses bagues de fiançailles et de mariage, était de près de 11,90 milliards de dollars à la clôture de Wall Street vendredi.
Tiffany a enregistré une hausse de 6,5% à 4,4 milliards de dollars de son chiffre d’affaires lors de son dernier exercice fiscal.
Un rachat de Tiffany par LVMH constituerait une des plus grosses acquisitions du groupe français, présent dans différents secteurs d’activité, allant de la mode aux vins et spiritueux en passant par les parfums, les cosmétiques et la distribution sélective (Sephora).
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LVMH – MOET HENNESSY LOUIS VUITTON
TIFFANY & CO