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Le luxe et le M-commerce font-ils bon ménage ? Topbuy répond à cette question avec les résultats de sa dernière étude. Et d’après l’étude réalisée par le spécialiste du commerce mobile, les marques font office de mauvais élève en la matière.
Situation très paradoxale : en 2019, les marques de luxe ont été très nombreuses à déployer de nouvelles stratégies digitales pour capter de nouveaux clients. Pour autant, elles sont encore à la peine en matière de performances sur le segment du commerce mobile. Le M-commerce s’impose pourtant comme un levier de vente crucial. Topbuy révèle qu’en 2019, 65% du trafic en ligne est réalisé sur des smartphones ou des tablettes.
Dans le même temps, 90% des 1 500 sites de e-commerce audités n’ont pas effectué de mise à jour de leur tunnel d’achat mobile depuis les 18 derniers mois. Un décalage technique qui peut coûter cher aux marques puisque le trafic mobile ne se reporte pas automatiquement sur le canal e-commerce.
L’étude menée par Topbuy a testé les parcours d’achat mobile de 1 500 sites e-commerce. Elle prend en compte l’audit technique des solutions de m-commerce des marques et les évolutions d’ergonomie et de qualité apportées aux tunnels d’achat. Les tests ont été menés en intégrant différents scénarios de parcours d’achats.
Dans le détail, certains secteurs sont plus actifs que les autres dans le domaine du M-commerce. Les meilleures notes sont attribués au segment sport, où Adidas et Nike font figure de bons élèves. Le sport devance au classement le segment des sites généralistes (Showroomprivé, Amazon), de la mode et de la beauté.
Le groupe des marques de luxe n’arrive qu’en cinquième position dans ce classement. Topbuy observe que la première marque de luxe du classement ne pointe qu’à la 34e position (Kenzo). Du côté des marques de luxe françaises, Celine, la mieux classée, n’est qu’en 94e position.
Les marques de semi-luxe tirent leur épingle du jeu, et démontrent une meilleure adaptation au marché du m-commerce. Claudie Pierlot arrive ainsi en tête du classement. Lacoste est 5e. Maje et Sandro se suivent respectivement à la 27e et 28e place du classement.
Parmi les points noirs soulevés par l’analyse, le design mobile reste peu ergonomique malgré la généralisation du responsive design. D’autre part, les étapes d’identifications, de paiement et de livraison restent trop peu intuitives. Or, ce sont les étapes pendant lesquelles les consommateurs sont les plus susceptibles de quitter le tunnel d’achat avant la validation du panier.