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Hier soir avait lieu, au Théâtre du Châtelet, l’ultime révérence de Jean-Paul Gaultier du côté des podiums.
L’occasion de fêter ses 50 ans de carrière, lors d’un show Haute Couture qui s’est révélé au diapason des idiosyncrasies d’une des dernières légendes de la mode. Cinq ans après avoir stoppé ses activités dans le prêt-à-porter, le couturier star se tournera désormais vers d’autres domaines, sans préciser s’il ira à nouveau vers la scène (où il a connu un joli succès avec son spectacle autobiographique), le parfum ou le design intérieur à cette occasion.
Pour cette dernière présentation, Jean-Paul Gaultier a puisé dans ses propres archives, déroulant un demi-siècle de tendances avant-gardistes et intersectionnelles dont il fut l’inventeur. Aussi, les tenues androgynes, sado-maso, les bleus de travail, les détails en denim brillant, sous les feux de la rampe, formaient un ensemble véritablement référencé. Le défilé lui-même a retrouvé ce climat de folie douce qui avait fait également la réputation du couturier dans les années 1980-1990.
Comme à l’habitude, le spectacle était autant du côté des mannequins que des VIPS présents. Sur scène ou à l’orchestre, Dita von Teese, Mylène Farmer, Amanda Lear, Clara Luciani, Line Renaud, Kenzo Takada, Christian Lacroix, Nicolas Ghesquière ou encore Isabel Marant ont tous participé à ce retrait de la Haute Couture synonyme de nouveaux horizons pour le maître.