Le président du conseil de surveillance du groupe Publicis Maurice Lévy espère que le coronavirus ne sera qu’un « mauvais souvenir » à la mi-juin, date prévue pour le salon des start-up Vivatech dont Publicis est le coorganisateur, avec le groupe Les Echos Le Parisien.
« Nous espérons bien que le coronavirus ne sera plus qu’un mauvais souvenir » au moment du salon prévu du 11 au 13 juin, à la porte de Versailles, a estimé M. Lévy lors de la conférence de présentation de l’édition 2020 qui sera la cinquième depuis la création de la manifestation.
« On va voir d’ici la fin du mois comment les choses vont se passer et quelles mesures nous devrons prendre le moment venu, s’il y a des mesures à prendre », a-t-il déclaré.
En 2019, VivaTech avait accueilli 124.000 visiteurs, 13.000 start-up et 3.300 investisseurs, avec 125 pays représentés.
« Peut-être que le mois de juin sera justement le mois ou il y aura encore plus que d’habitude un besoin de se retrouver », après le coup de froid provoqué par le coronavirus, a espéré Julie Ranty, la directrice du salon.
D’une manière générale, l’édition 2020 mettra particulièrement l’accent sur les dimensions sociétales de la tech, s’interrogeant par exemple sur son impact environnemental, ou sur la sous-représentation chronique des femmes dans ses métiers.
La tech a beaucoup à apporter sur les questions environnementales, mais « bien sûr qu’il faut aussi s’interroger aussi sur ses émissions de gaz à effet de serre », a indiqué Mme Ranty à l’AFP.
« Nous sommes de plus en plus vigilants » sur le fait qu’il faut privilégier une tech « inclusive et qui a du sens » face aux grands enjeux sociaux et environnementaux, a-t-elle dit.
VivaTech a ainsi prévu un concours avec l’Unesco pour récompenser les start-up capables de contribuer à « la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles » provoquées par le changement climatique, « la lutte contre la désinformation grâce à l’utilisation de l’intelligence artificielle » ou la « protection du patrimoine via sa numérisation ».
Autre tendance, les start-up dites de « deeptech », c’est-à-dire directement issues de la recherche scientifique et souvent de nature industrielle.
Parmi les produits ou projets mis en avant lors du salon figurent le robot AlienGo de Unitree capable de se déplacer en « terrain complexe », le projet Brain Computer interface de Clinatech « qui pilote un exosquelette par la pensée » ou encore Mindset développé avec Guerlain pour capter des émotions d’un individu et lui confectionner un parfum « correspondant le mieux à ses envies du moment ».
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