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Très connue pour ses fameux œufs, la maison Fabergé va prochainement commercialiser sa première collection de bijoux créée par un designer externe, en l’occurrence James Ganh.
Ce dernier, formé au Central Saint Martins de Londres, est à la tête de son propre label depuis quelques années. Ayant grandi en Chine, il a construit sa réputation sur l’accord Orient-Occident en joaillerie. Il utilise largement les pierres colorées et a bâti son succès autour de pièces « transformables ».
Pour sa première ligne signée Fabergée (après avoir été consultant pour la marque il y a sept ans), James ganh a notamment disséminés des saphirs et des diamants, entourés d’autres gemmes colorées, pour mettre en valeur une tanzanite bleu roi.
Présentant la collection, Josina Von Dem Bussche-Kessel, directrice des ventes internationales du joaillier, a déclaré que le fondateur historique Peter Carl Fabergé aurait apprécié cette ligne. La tradition de mélange entre Est et Ouest figure en effet au cœur de l’ADN du bijoutier détenu aujourd’hui par Gemfields.
Cette ligne de bijoux arrive dans un moment difficile pour l’industrie de la haute joaillerie. Bain & Co. a en effet prédit un déclin du secteur du luxe de l’ordre de 20 à 35%, et l’activité de création de bijoux haut de gamme pourrait être l’un des domaines les plus concernés par cette crise. C’est ce que montrent les résultats financiers de quelques firmes spécialisées ces derniers mois.