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La période difficile traversée par les grands magasins parisiens, et ce avant même qu’éclate la pandémie, semble derrière Jean-Marc Bellaiche, le récemment nommé PDG de Printemps.
Lui qui a la tâche de succéder à Paolo de Cesare, en poste pendant 13 ans, souhaite avant tout « renforcer l’enseigne, qui est une marque importante ».
Possession de Divine Investments SA, fonds d’investissement luxembourgeois soutenu par l’ancien émir du Qatar, Hamad Bin Khalifa Al Thani (propriétaire d’Harrods), Printemps devrait évoluer énormément dans les mois qui viennent. Son nouveau dirigeant prévoit d’abord l’extension de la dimension numérique de la marque, ainsi qu’un rajeunissement du retail physique.
La diversification fait également partie des plans de l’enseigne. Outre les secteurs historiques (la mode masculine et féminine, les accessoires, la beauté), l’art, la technologie et les objets du quotidien, notamment de décoration, pourraient faire leur apparition en rayons.
Du côté des marques commercialisées, la firme du Boulevard Haussmann souhaite, par le biais de son PDG, développé les exclusivités. « Nous devons redevenir un incubateur et offrir des surprises à nos clients » a expliqué M. Bellaiche. Il dit « désirer que le Printemps travaille avec les petites griffes et les écoles de mode du monde entier » pour mener à bien cette mission prescriptrice.
Dans le domaine du numérique, le groupe compte investir près de 40 millions d’euros par an, alors même que l’ouverture de magasins physiques est pour l’instant reportée. Au programme, notamment un renforcement du ecommerce sur Printemps.com et la continuation de Place des Tendances figurent parmi les priorités du grand magasin.