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L’application de revente dédiée à la mode, Depop, a été rachetée cette semaine par le géant de l’artisanat homemade Etsy pour 1,6 milliard de dollars.
En pleine croissance, dopée par une forte audience chez les millenials, la firme britannique attirait forcément les convoitises. Le succès de Vinted, Sellpy et autres Le Good Dressing ne se dément pas, et la conjoncture, tant économique qu’environnementale, favorise la vente en seconde main.
Les deux entités ont déclaré se réjouir des synergies que cette acquisition pourrait générer. Depuis 15 ans, Etsy met en relation les créateurs indépendants et les acheteurs. Depop va puiser dans les technologies, le marketing et l’expertise de sa nouvelle société-mère pour accélérer sa construction, et ainsi s’opposer à une concurrence féroce.
Sur les marchés, les sites de seconde main attirent en effet les investisseurs. Kering et Tiger Global ont posé sur la table 216 millions de dollars pour développer Vestiaire Collective. Vinted vient de porter sa valorisation à 3,5 milliards d’euros, après un nouveau tour d’investissement.
Mêlant les principes de Vinted et la facilité d’Instagram, Depop a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 70 millions de dollars, en augmentation exponentielle. Etsy a été attiré par la communauté passionnée et l’offre très différenciée d’articles, deux aspects loués par le PDG du géant de l’artisanat, Josh Silverman, qui valorise enfin « l’important potentiel » de Depop pour expliquer la récente acquisition.