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Les livraisons du groupe automobile allemand Volkswagen, à la lutte avec Toyota et l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi pour la place du numéro un mondial, ont augmenté de 4,3% à 10,74 millions de véhicules en 2017, un record qui intervient deux ans après l’éclatement du scandale du dieselgate.
Volkswagen, maison mère de douze marques automobiles dont Audi, Porsche, Seat, Skoda et les camions MAN et Scania, a accéléré la cadence en décembre avec 999.800 véhicules vendus dans le monde, soit un bond annuel de 8,5%.
Volkswagen pourrait ainsi conserver son titre de numéro un mondial du secteur, repris en 2016 à Toyota. Le groupe nippon, qui n’a pas encore communiqué ses chiffres annuels, table sur 10,35 millions de véhicules vendus en 2017.
Il se pourrait que Toyota soit aussi distancé par l’alliance ente Nissan, Mitsubishi Motors et Renault. A eux trois, ces constructeurs visent des ventes de 10,5 millions de véhicules sur l’ensemble de l’an dernier.
Après une mauvaise année 2015, Volkswagen s’est remis en selle dès 2016 en termes de livraisons aux clients et a consolidé son rebond l’an dernier.
La Chine a consolidé sa place de premier marché du groupe, en progressant de 5,1% avec près de 4,2 millions de véhicules vendus. Les ventes y ont progressé de près de 18% rien qu’en décembre.
Aux Etats-Unis, les ventes ont aussi repris des couleurs avec une progression de 5,8%, à 625.100 unités. Une performance qui intervient dans le pays où a éclaté au grand jour en septembre 2015 la tricherie du premier constructeur européen, destinée à faire passer ses véhicules diesel pour moins polluants qu’ils n’étaient en réalité.
L’Amérique du Sud a connu un rebond spectaculaire de 23,7% des livraisons de voitures et camions, soit 521.600 modèles écoulés après un effondrement des ventes d’un quart l’année passée.
Le groupe a aussi nettement mieux évolué en Europe de l’Est (+13,2%, à 744.600 modèles) qu’en Europe de l’Ouest (+1,4% et 3,6 millions de véhicules), notamment à cause d’un tassement de 0,4% en Allemagne, avec un peu moins d’1,29 million de véhicules vendus.
La marque généraliste Volkswagen a enregistré une progression de 4,2% sur un an avec plus de 6,2 millions de voitures vendues. Seat a signé quant à elle une plus forte progression (+14,6% pour 468.400 voitures vendues), de même que la filiale tchèque Skoda (+6,6% à 1,2 millions d’unités). Le fabricant haut de gamme Audi a en revanche stagné (+0,6% à 1,88 millions de véhicules), en se faisant distancer par ses rivaux Mercedes-Benz et BMW.
Côté camions, les marques MAN et Scania ont tous deux signé la même forte progression (+11,6%).
Fort d’un exercice 2017 record, Volkswagen veut « investir résolument et avec nos propres forces dans la mobilité de demain », déclare son patron Matthias Müller, cité dans un communiqué.
Le géant allemand de l’automobile avait annoncé en novembre dernier vouloir dépenser d’ici 2022 plus de 34 milliards d’euros dans la voiture du futur.
jpl/ggy
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