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Fairmined, Kimberly process, Responsible Jewelry Council… Les labels certifiant la provenance des métaux précieux fleurissent de plus en plus dans le monde de la bijouterie de luxe. S’ils sont, aujourd’hui, encore peu connus du grand public, ils ont su se faire remarquer par les professionnels.
Certaines marques surfent, d’ailleurs, sur ce phénomène pour se faire un nom en mettant en avant des valeurs plus éthiques, comme JEM. Ainsi, elles ne commercialisent que des bijoux fabriqués à partir de produits estampillés par ces labels. Des maisons de joaillerie plus anciennes s’engagent également. C’est le cas, par exemple, de Chopard, Cartier, Bulgari, Chanel Joaillerie…
Ces labels ont été créés par des ONG ou par des acteurs de la filière et sont soutenus par des regroupements de spécialistes de la certification. Ils permettent de connaître l’origine de l’or et des diamants utilisés dans la confection des bijoux. Ils garantissent que l’environnement et les conditions de travail des salariés vivant de cette industrie sont respectés. On peut également s’assurer que l’extraction des métaux précieux ne provient pas de zones de conflit.
Autre phénomène qui prend de l’ampleur, le diamant fabriqué en laboratoire. Cette pierre précieuse de synthèse, dont la composition organique est la même que celle d’un diamant naturel, offre aux bijoux de luxe une image 100 % éthique. Grâce à ce mode de fabrication, on évite les problèmes de pollution environnementale, du travail des enfants ou des salariés sous-payés. Des promesses qui plaisent notamment à la plus jeune génération, attirée par des produits de luxe répondant à des valeurs mettant en avant l’humain et l’environnement.
