|
|
|
|
Après l’affaire du dieselgate, Volkswagen se retrouve à nouveau dans la tourmente suite à des révélations concernant des tests réalisés sur des animaux et des êtres humains.
Le constructeur automobile a fait respirer des gaz d’échappement à des singes pour tester les conséquences des effets du dioxyde d’azote (NO2) sur l’organisme de ces animaux et plus généralement sur la santé.
Ces révélations ont été publiées par le New York Times qui précise dans ses colonnes que l’expérience a concerné 10 singes, enfermés dans une pièce et respirant la fumée du pot d’échappement d’une Beetle.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là ! Ainsi, le quotidien Stuttgarter Zeitung a dévoilé que l’Association européenne de recherche pour l’environnement et la santé dans le secteur des transports (EUGT) aurait demandé à un institut de réaliser des tests similaires, mais cette fois-ci sur des êtres humains. 25 personnes ont participé à cette expérience en respirant du dioxyde d’azote pendant plusieurs heures.
Il faut savoir que cette association, qui a fermé ses portes depuis, a été créée par des entreprises comme Volkswagen, BMW, Bosch, Daimler… Son objectif était de mesurer les effets du diesel sur la santé humaine.
Ces dernières révélations n’ont pas manqué de soulever l’indignation de nombreuses personnalités à travers le monde, mais également de faire réagir les autres constructeurs automobiles. Le Comité des constructeurs français d’automobiles a, d’ailleurs, pris la parole dans les médias, par le biais de son porte-parole François Roudier, dénonçant : « des pratiques qui sont contraires aux procédures RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) des constructeurs français ».