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Un tribunal français vient de donner raison à Hedi Slimane qui n’avait pas reçu, en 2016, le salaire prévu par son contrat. Une décision refusée par Kering qui souhaite faire appel.
Le procès d’Hedi Slimane contre Kering vient de se terminer en faveur du couturier qui récupère ainsi plus de 9 millions d’euros de la part son ancien employeur.
Le divorce difficile entre Hedi Slimane et Kering se poursuit. En effet, un tribunal français vient de statuer en faveur du créateur de génie, lui permettant ainsi de récupérer 9,3 millions d’euros de la part de Kering.
Hedi Slimane avait perçu, en 2016, un salaire net de 667 000 euros alors que le contrat le liant à la marque Saint Laurent indiquait qu’il devait recevoir la somme de 10 millions d’euros par an, après impôt. Le tribunal se référant aux clauses du contrat liant Hedi Slimane à Kering a donc exigé que le groupe rembourse au designer la somme manquante.
Mais l’affaire risque de se poursuivre, car Kering vient de déclarer vouloir faire appel de la décision du tribunal. Hedi Slimane, de son côté, n’a pas souhaité faire de commentaires. Il faut savoir que le départ d’Hedi Slimane du groupe Kering, en 2016, a été difficile pour les deux parties et que, depuis, plusieurs procès ont été intentés donnant raison à l’un ou l’autre des nouveaux frères ennemis.
Malgré ces déboires judiciaires, l’époque Hedi Slimane chez Saint Laurent reste dans toutes les mémoires comme une période de grande créativité qui aura su replacer la griffe au cœur de l’attention du public. Pour preuve, les ventes de Saint Laurent ont dépassé le milliard d’euros en 2016.
François-Henri Pinault, président-directeur général du groupe Kering, se rappelle, d’ailleurs, ces années comme « un chapitre unique dans l’histoire de la Maison » soulignant également sa reconnaissance envers Hedi Slimane.