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Après avoir échappé aux bombardements en Syrie, le créateur Daniel Essa a posé ses valises en France… et de lancer sa première collection de sneakers. Une success story qui lui a permis de se faire connaître et devenir le coup de coeur des éditorialistes mode ainsi que des stars américaines, qui s’intéressent déjà à ses modèles de baskets.
Rien ne prédestinait Daniel Essa à venir s’installer en France, à Lille, pour fonder sa propre marque de mode. Car pour ce syrien d’origine, sa carrière aurait dû se construire à Damas. C’est dans la capitale syrienne que le jeune créateur a été formé, à l’école de stylisme ESMOD. Après y avoir obtenu son diplôme, le jeune créateur se fait connaître grâce à la télévision, où il présente une émission sur les dernières tendances de la mode. Mais la guerre et les bombardements viennent mettre fin à sa carrière avant même qu’il puisse réaliser son rêve : créer sa propre marque.
Un nouveau départ à Lille
Après être passé par l’Espagne, c’est finalement en France que Daniel Essa trouve asile. Mais le jeune réfugié ne compte pas abandonner ses espoirs de fonder une maison de mode. Installé à Lille, il décide de reprendre son projet. Grâce à la Maison Mode de Lille, le créateur peut monter son atelier pour développer un nouveau modèle de sneakers, plus design, plus chic, et ouvertement imprégné de l’élégance française. Grâce à cette boutique-atelier lilloise, Daniel Essa parvient à faire connaître son travail, et cette expérience sert de tremplin à sa nouvelle marque.
Des clientes venues d’Hollywood
Grâce au succès qu’il rencontre, Daniel Essa est rapidement devenu le chouchou des influenceuses mode. En début d’année 2018, ses sneakers font le buzz sur internet grâce à sa première cliente célèbre, l’actrice américaine Whoopie Goldberg. Une publicité qui sert de tremplin au jeune créateur : bientôt d’autres stars américaines comme l’actrice Olivia Palermo et le mannequin Bella Thorne lui commandent plusieurs paires de sneakers.
Maintenant que son travail est connu, le créateur envisage de se développer à l’international. Mais il tient à garder les éléments de son succès en privilégiant une technique artisanale pour la fabrication de ses chaussures.
