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Le directeur général du célèbre joailler italien s’est rendu auprès des enfants d’un camp jordanien de réfugiés. Depuis plusieurs années, Bulgari s’engage en faveur de l’éducation et de l’instruction des enfants les plus défavorisés.
Le patron d’une marque de luxe dans un camp de réfugiés : si l’image n’est pas commune, elle traduit un engagement de longue date. Jean-Christophe Babin, le directeur général de Bulgari, la célèbre maison d’horlogerie et de joaillerie italienne, propriété du groupe LVMH, s’est récemment rendu en personne dans le camp de Za’atari, en Jordanie.
Un million de dollars supplémentaires pour les enfants réfugiés
Avec près de 90 000 habitants, il s’agit du plus important camp de réfugiés dans une région durement éprouvée par le conflit en Syrie. Le camp a ouvert ses portes en 2012 ; deux ans plus tard, Bulgari, en association avec l’ONG Save the Children, a matérialisé son soutien aux milliers d’enfants qui survivent dans des conditions précaires au sein du camp de Za’atari. Le joailler italien a déjà investi quelque 3,7 millions de dollars afin de bâtir trois garderies dans divers camps, permettant à 16 000 enfants âgés de moins de 5 ans d’être pris en charge.
Les Centres d’apprentissage précoce ouverts par Bulgari disposent d’éducateurs spécialisés, qui dispensent des programmes scolaires spécialement imaginés pour les enfants en bas âge et leurs familles. L’objectif poursuivi est simple : il s’agit de permettre à ces jeunes enfants privés de tout de partir d’un bon pied dans la vie, en leur offrant une éducation à l’âge où ils en ont le plus besoin. Autrement dit : leur offrir un avenir.
Verser de l’argent est une chose. Constater de ses propres yeux l’étendue des besoins et la meilleure manière d’y répondre en est une autre. C’est pourquoi Jean-Christophe Babin a tenu à se rendre lui-même dans le camp de Za’atari, en compagnie du président de la branche italienne de Save the Children, Claudio Tesauro. Une visite doublement symbolique, puisqu’elle a eu lieu pendant le mois de Ramadan, durant lequel chacun est encouragé à faire preuve de compassion et de charité envers ses prochains.
« Les Centres d’apprentissage précoces mis en place par Bulgari et Save the Children permettent à des milliers de jeunes enfants et à leurs parents de bénéficier d’un soutien déterminant, a déclaré Jean-Christophe Babin à cette occasion. Je suis particulièrement fier qu’en tant qu’entreprise privée, et avec le soutien de nos 5 000 collaborateurs passionnés à travers le monde, nous soyons à même de contribuer financièrement à ce type d’initiatives ».
Jean-Christophe Babin, qui a pu jouer et s’entretenir avec de nombreux enfants et familles au sein du camp, a profité de sa visite pour annoncer le versement d’une nouvelle enveloppe d’argent de la part de son entreprise : « Je suis très honoré d’annoncer que Bulgari, qui a déjà contribué à hauteur de 3,7 millions de dollars, a décidé d’investir un million de dollars supplémentaires en faveur du camp en 2018 ». Une véritable bouffée d’oxygène, pour ces familles qui ont, pour la plupart, tout perdu en raison de la guerre qui sévit en Syrie depuis plusieurs années.
Bulgari, un engagement durable
L’engagement social et environnemental de Bulgari est ancien. Le premier partenariat de la marque avec Save the Children remonte ainsi à 2009, soit deux ans avant le début du conflit syrien. Un engagement durable qu’a tenu à faire valoir Jean-Christophe Babin : « Il y a neuf ans de cela, nous avons lancé ce partenariat avec Save the Children en poursuivant un rêve audacieux : aider des millions d’enfants à avoir les moyens de bâtir un meilleur avenir pour eux-mêmes, grâce à l’éducation. A l’instar de tout bijou, c’est d’abord l’imagination et le rêve qui comptent ».
Depuis plusieurs années, Bulgari commercialise une série spéciale de bijoux dans sa collection « Save the Children » : les bagues, bracelets et pendentifs de la collection sont vendus entre 560 et 620 dollars, Bulgari reversant 100 dollars sur chaque pièce vendue. Depuis son lancement, le bijoutier italien a déjà levé plus de 80 millions de dollars grâce à cette seule collection. Bulgari a réinvesti cet argent dans une centaine de projets au sein de plus de trente pays, venant en aide à presque un million d’enfants défavorisés.
« Trop nombreux sont (les enfants) qui ne peuvent réaliser leurs aspirations en raison d’un manque d’instruction, qui perpétue le cycle de la pauvreté », explique le site de la marque. Bulgari « a la ferme conviction que le développement durable s’appuie nécessairement sur l’éducation et l’instruction. Les interventions sont dirigées vers les enfants les plus difficiles à atteindre et s’attaquent au problème de plus en plus préoccupant de la pauvreté urbaine ».