L’enseigne H&M, qui rouvre mercredi matin son magasin-amiral au coeur du quartier commerçant historique de Paris après 18 mois de travaux, espère ainsi reconquérir le coeur de ses clientes françaises, son quatrième marché mondial.
Le magasin de la rue La Fayette, situé tout près des mastodontes Galeries Lafayette et Printemps, propose l’intégralité des concepts de la marque-phare du géant suédois du prêt-à-porter Hennes et Mauritz, sur six étages de mode. Quelque 400 m2 sont dédiés à la décoration et au linge de maison.
H&M inaugure aussi dans ce magasin un nouveau service, baptisé « Take Care », l’objectif étant d’offrir une « mode accessible et durable »: le client pourra personnaliser et réparer ses vêtements, ainsi que se faire conseiller pour leur entretien.
Le géant suédois espère avec cette réouverture, qui survient juste avant le début des soldes, faire remonter ses ventes en France qui, lors du premier trimestre de son exercice 2018 décalé (décembre 2017-février 2018), ont chuté de 10% dans l’Hexagone, où il est implanté depuis 1998 et compte près de 7.000 collaborateurs.
Sur son exercice décalé 2016-2017 (décembre 2016-novembre 2017), son bénéfice net avait baissé de 13% par rapport à 2015-2016, à 16,2 milliards de couronnes (1,6 milliard d’euros), et son chiffre d’affaires avait enregistré une modeste hausse de 4%, à 231 milliards.
Propriété de la famille Persson, coté à la Bourse de Stockholm depuis 1974, H&M est aujourd’hui à la peine pour endiguer la baisse de la fréquentation de ses magasins et réagir énergiquement en développant son catalogue en ligne.
Le groupe, qui exploite également les magasins Cos, & Other Stories, Monki, Weekday et Cheap Monday, tarde à dessiner une stratégie qui lui permette de rivaliser avec les entreprises véritablement numériques comme Amazon et Alibaba.
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HENNES & MAURITZ
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