|
|
|
|
Régulièrement, la presse grand public et les journaux spécialisés dans les nouvelles technologiques font part de la fuite de données de milliers de clients. Le 12 juin, les services techniques des sites des grands magasins Macy’s et Bloomingdale’s ont découvert qu’une partie de leurs données clients avaient été victimes d’une faille de sécurité.
Si elle concerne environ 0,5 % des clients des deux enseignes (propriétés du groupe Macy’s Inc.), cette fuite de données personnelles durait tout de même depuis deux mois avant que les branches web des firmes ne préviennent les consommateurs concernés et n’ajoutent de nouveaux verrous numériques. Les entreprises n’ont du reste pas souhaité préciser pour l’heure la manière dont elle sont venues à bout de cette faille, mais ont proposé un accompagnement au cas par cas pour les personnes impactées.
Données bancaires, civiles et postales ont ainsi été détournées par un tiers mal intentionné dont on ignore encore l’identité. Cette fuite n’est cependant pas la première pour l’ensemble du secteur de l’e-commerce américain : en avril, certains magasins Saks et Lord & Taylor avaient été victimes d’une attaque informatique similaire, comme l’a révélé leur maison-mère, Hudson’s Bay Co..
Alors que le débat sur la protection des données personnelles fait rage actuellement aux Etats-Unis, cette nouvelle ombre dans le ciel radieux de la big data devrait donner du grain à moudre à ceux qui souhaitent la régulation de l’usage des données personnelles par les marques.