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Avec son mélange de streetwear et d’esthétique rock’n’roll, Mike Amiri s’est positionné ces dernières années comme un créateur à suivre dans l’univers impitoyable de la mode haut de gamme branchée. Après seulement quatre ans et demi d’existence, il lorgne une place au soleil pour sa marque et considère Prada et Gucci comme ses concurrents naturels.
Tant d’ambitions méritent bien une stratégie à part, qu’Amiri vient de détailler. Il a ainsi choisi de lancer sa collection automne 2018 à Paris, au lieu de New York. Une ville qui redécouvrira prochainement la patte de son créateur, à l’occasion d’un pop-up store au Bon Marché.
Cette présence parisienne n’est pas la seule annonce au niveau du retail : la marque est vendue à Tokyo depuis peu, via un autre pop-up store au sein du magasin indépendant Resit. Y seront prochainement dévoilées la nouvelle ligne automnale ainsi qu’une série collector inspirée du film eighties The Lost Boys.
Joyce à Hong Kong pour un corner éphémère ou Bergdorf Goodman à Manhattan (où son espace de vente voisine ceux de Gucci et Saint Laurent) figurent également parmi les lieux où Amiri déploie ses créations. Dans certains espaces commerciaux, la marque a pris place sur le podium des marques les plus vendues, preuve que son arrivée sur le marché du luxe continue de séduire. L’entreprise attend d’ailleurs un chiffre d’affaires de 55 millions de dollars pour 2019.