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Âgée de 3 ans, Afterpay, l’entreprise de paiement par acomptes basée à Melbourne, a débarqué en mai sur le marché américain et a déjà signé un contrat avec Rebecca Minkoff, son 1000e client.
Afterpay permet aux acheteurs d’acquérir un produit en payant immédiatement 25 % du prix d’achat, puis en déduisant automatiquement du compte du consommateur en trois versements sur six semaines, le tout sans intérêt. Le commerçant paie des frais et reçoit le paiement complet instantanément, tandis qu’Afterpay assume tous les risques associés au non-paiement.
C’est une approche qui s’est imposée en Australie, où Afterpay agit en tant que passerelle entre les marques et gère 25 % des commandes mode et beauté passées en ligne (y compris des marques comme Estée Lauder et Lululemon). L’activité a été lancée aux États-Unis par Urban Outfitters Inc. Les marques ajoutent un bouton Afterpay sur leur page de paiement, avec une présentation simple : « Achetez maintenant. Profitez-en maintenant. Payez plus tard. »
Nick Molnar, directeur général et cofondateur d’Afterpay annonce que les marques qui utilisent ce système d’acomptes provisionnels ont vu leurs taux de conversion et leurs ventes augmenter de 20 à 30%.
En Australie, de nombreux utilisateurs commencent leur shopping sur Afterpay, puis se rendent sur les sites des commerçants qui utilisent le service. En juillet, Afterpay a facilité le paiement de 150 000 consommateurs aux États-Unis. Ce chiffre pourrait augmenter, car beaucoup d’entreprises se sont jointes à l’initiative.
Pour Molnar, les jeunes consommateurs fuient l’endettement et veulent payer leurs achats, même si le paiement s’étale sur un moment plus long.
Uri Minkoff, PDG et cofondateur de Rebecca Minkoff, précise : « Rester proche de nos clients a toujours été une priorité, et Afterpay a été un investissement critique pour la marque. »