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Après la vogue des supermodels dans les années 1990, les années 2010 mettent en scène des mannequins virtuels. Ces avatars commencent à se répandre sur plusieurs sites de e-commerce et les réseaux sociaux.
En avril dernier, le site de vente en ligne Asos a annoncé sa volonté d’utiliser des mannequins virtuels pour présenter ses articles à la vente. La nouvelle technologie devrait être déployée sur le site d’ici la fin de l’année 2018. Des marques de luxe, comme Balmain, investissent également dans la technologie des mannequins virtuels. Pour ces enseignes, il s’agit non seulement d’un nouveau support de vente, mais aussi d’un levier de communication pour imposer une image plus jeune. Car ces mannequins 2.0 deviennent un véritable atout pour séduire les consommateurs millenials.
Sur le réseau Instagram, plusieurs mannequins virtuels ont déjà leurs propres comptes. Elles se nomment Bermuda, Blawko ou encore Miquela Sousa et comptent des dizaines de milliers d’abonnés dans le monde. Shudu Gram, avec 110 000 abonnés, est l’une des plus suivies. Elle a été créée par le photographe britannique Cameron James Wilson. Depuis le mois de mars, elle est l’une des égéries de la marque de cosmétiques Fenty Beauty.