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Baccarat stagne faute de financements, car son rachat par une actionnaire chinoise n’a toujours pas pu être finalisé. La cristallerie est donc pénalisée par rapport aux autres marques haut de gamme qui surfent sur un marché du luxe en pleine croissance.
Baccarat ne profite pas de la forte croissance qui touche les grandes marques de luxe françaises par manque d’investissements. En effet, le rachat de l’entreprise a pris beaucoup de retard empêchant les nouveaux financements et ralentissant ainsi les projets de développement.
La cristallerie est, en fait, en attente d’une autorisation de transfert de fonds qui doit être donnée, depuis six mois, par les autorités chinoises, l’entreprise ayant été rachetée par un fonds chinois. La vente qui traîne en longueur doit normalement être réalisée au profit de Coco Chen, femme d’affaires chinoise et collectionneuse des objets en cristaux de Baccarat. Elle a racheté 88,8 % du capital de Baccarat, par le biais de son fonds d’investissement Fortune Fountain Capital pour une somme de 164 millions d’euros.
Avec l’arrivée de cette actionnaire chinoise, Baccarat aurait dû profiter d’un investissement de 20 à 30 millions d’euros, voire plus. Sans ces nouveaux financements, l’entreprise stagne et n’a pas pu profiter, comme d’autres grandes marques de luxe, du virage du digital et du e-commerce.
Mais ce n’est pas tout, car Baccarat aurait dû également bénéficier d’une politique commerciale lui permettant d’affermir son réseau de distribution, notamment en Asie et aux États-Unis, d’innover avec de nouveaux produits et de promouvoir la marque. Des projets toujours en attente qui commencent à pénaliser Baccarat.