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Il n’a fallu que quelques années pour que Balibaris, la marque de prêt-à-porter masculin, s’impose en France. Après avoir débuté en vendant des cravates, la marque s’est imposée sur le secteur du luxe abordable pour hommes avec un vestiaire de qualité au style moderne. Une recette qui a fait le succès de plusieurs marques féminines comme Sandro, Maje ou Sézane. Pour 2018, Balibaris compte accélérer son développement, et l’entreprise vise notamment l’international.
En 2010, Paul Szczerba, le fondateur de Balibaris, décide de se lancer sur le créneau du vêtement de luxe abordable pour hommes, car il constate qu’aucune marque n’est présente sur ce segment. Si certaines marques continuent de proposer des coupes classiques et qualitatives, les marques jeunes et tendances se contentent de proposer des styles rock, souvent trop pointus et peu adaptés au grand public. Dès le début, Balibaris met donc l’accent sur des matières de qualité avec des coupes actuelles et jeunes.
La success story Balibaris
La success story s’enclenche rapidement : Balibaris naît en ne proposant, au départ, qu’une collection de cravates. Les modèles, à mi-chemin entre les cravates à l’ancienne et les nouveaux modèles tout en finesse, se retrouvent rapidement dans les pages des magazines de mode. Au fil des années, des pièces plus consistantes sont venues compléter le vestiaire de Balibaris : des t-shirts, des chemises, des jeans… Et les clients adhèrent au style maison : la marque compte 40 magasins en France, dont 17 points de vente rien que sur Paris.
La marque continue son expansion : elle ouvrira dix nouvelles boutiques en 2018. Le projet principal au cœur de ce déploiement est l’ouverture du magasin de Londres, en septembre prochain, première étape vers l’internationalisation de la marque. Dans la foulée, Balibaris devrait franchir cette année la barre symbolique des 30 millions d’euros de chiffre d’affaires.
