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Clap de fin pour les Fashion Weeks automne/hiver 2024-2025. Parmi les nouveautés de ce nouveau cru, une initiative de la maison Ganni a fait sensation lors de la Fashion Week de Copenhague. Plutôt que de défiler, la maison de luxe danoise a choisi d’organiser une exposition inspirée par le monde de l’art. Et les artistes invités avaient pour mission de mettre en valeur les matériaux originaux fabriqués par la marque éco-responsable.
Quand l’exposition remplace le défilé de mode
Le défilé est un temps fort de l’animation médiatique pour les marques de luxe. Presque un art en soi. Mais depuis la crise sanitaire de 2020, les marques n’hésitent plus à briser les codes du défilé traditionnel pour proposer un autre regard sur leur travail. Coperni s’était déjà prêté au jeu du happening lors de son défilé 2022. Le top-model Bella Hadid avait alors été recouverte d’une peinture texturée qui s’était changée en tissu pour former la silhouette finale du défilé.
Cette année, la maison danoise Ganni va un cran plus loin. Elle a remplacé son traditionnel défilé par une exposition ouverte au public. Au programme : une demi-douzaine d’artistes invités ont présenté des oeuvres inédites. Et leur point commun ? Elles ont toutes été réalisées avec des matériaux issus de la collection Ganni.
L’art au service du luxe pour faire oeuvre de pédagogie
D’ici 2027, la maison Ganni compte bien réduire ses émissions de carbone de 50%. Pour y parvenir, elle travaille à partir de matériaux alternatifs et éco-responsables. Du polyester recyclé au cuir fabriqué à partir de déchets issus de la culture d’oranges en Sicile, la nouvelle collection assume ce positionnement responsable.
L’exposition est donc l’occasion de faire oeuvre de pédagogie en présentant la démarche de Ganni de façon originale. Les oeuvres d’art servent de support ludique pour la communication de luxe. Un moyen habile de susciter la curiosité tout en démontrant un savoir-faire au service de l’innovation et de la préservation de l’environnement.
