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La production de vin a été très mauvaise en 2017, en France, mais également dans les autres pays producteurs de vin en Europe.
Les aléas climatiques en 2017 ont eu de graves conséquences sur la production mondiale de vin. La France, l’Espagne, l’Italie… ont donc été particulièrement touchés par une baisse importante de leur production de vin.
Si les ventes de vin vont fortement progresser dans les années à venir, notamment grâce à la Chine, il n’en est pas de même de la production qui a connu une très mauvaise année en 2017. C’est même la pire année depuis soixante ans.
En effet, les chiffres de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) sont clairs, ils indiquent une baisse générale de 8,6 %. En détail, cette chute de la production de vin est de 14,6 % dans l’Union européenne, de 17 % en Italie, de 19 % en France et de 20 % en Espagne. Ainsi, on passe de 273 millions d’hectolitres en 2016 à 250 millions d’hectolitres en 2017 (hors jus de raisin et moûts affectés à la vinification).
En parallèle, la production de vin aux États-Unis a baissé de seulement 1 %. En Amérique latine, les chiffres sont contradictoires avec une hausse de 25 % en Argentine et une baisse de 6 % au Chili.
Selon l’OIV : « Cette production historiquement faible s’explique surtout par des conditions climatiques défavorables au sein de l’Union européenne ».
En France, par exemple, le gel a fortement touché certaines régions viticoles comme l’Alsace, le Bordelais, les Charentes ou le Jura. Les aléas climatiques ont également atteint les autres pays grands producteurs de vin en Europe comme l’Italie et l’Espagne, ayant pour conséquence ces chiffres catastrophiques.
On s’attend donc à des effets sur le marché du vin qui, en parallèle, voit son taux de consommation se stabiliser et ses exportations mondiales en plein essor.