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Depuis près de dix ans, à l’approche des fêtes, LVMH organise le Dîner des Maisons engagées, qui consiste en une levée de fonds à but philanthropique. Mais comment se réunir à Paris par temps de Covid ? Cette année, il a fallu se réinventer et de « dîner » l’évènement est devenu « émission ». Une émission engagée donc, diffusée sur une plateforme numérique, à l’attention des 160.000 collaborateurs du groupe.
Bernard Arnault, Président-directeur général du groupe LVMH, a réaffirmé à cette occasion qu’il était possible de concilier engagement sociétal et gain de parts de marché. Une idée reprise par Toni Belloni, le Directeur général du groupe depuis quinze ans : « L’engagement sociétal n’est pas incompatible avec le business. » Au contraire, il est même admis que la prise en compte de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises), c’est-à-dire un ensemble de mesures visant à l’amélioration de la qualité de vie des collaborateurs mais aussi plus largement de la communauté, s’avère économiquement vertueux. Même si on reste dubitatif devant les chiffres avancés par l’étude France Stratégie de janvier 2016 (un gain de performance de 13% apporté par la RSE), toutes les analyses s’accordent sur le fait que les entreprises engagées dans une telle démarche améliorent leurs résultats. Sur ce point comme sur beaucoup d’autres, le groupe LVMH s’est montré précurseur.
L’ampleur de l’engagement des maisons du groupe reste presque sans équivalent, même à l’échelle mondiale, et ce en dépit d’une année marquée par la pandémie de Covid-19. Comme l’explique Chantal Gaemperle, Directeur Ressources humaines et Synergies du groupe LVMH : « Malgré les circonstances particulières de 2020, il n’a jamais été question de renoncer à nos valeurs de solidarité et de générosité, bien au contraire. » Pour ne donner qu’un exemple, le soutien de la maison Bvlgari à l’association Save the Children s’élève, depuis onze ans, à plus de 100 millions d’euros. Son Directeur général Jean-Christophe Babin a tenu cette année à aider tout particulièrement les enfants libanais à poursuivre leur scolarité malgré la crise économique qui frappe leur pays et l’explosion qui a rasé une partie de la capitale. Une initiative nommée B for Beirut d’autant plus désintéressée que le Liban est un « petit marché » pour la marque de joaillerie. Preuve que l’engagement du groupe LVMH relève avant tout de la philanthropie. Il s’ancre dans la tradition millénaire de l’évergétisme, apparue dans le monde hellénistique et qui finit par se répandre dans le monde romain, noble tradition qui veut qu’on partage avec les autres les fruits de son succès.