La marque de souliers iconique vient d’annoncer un partenariat avec l’une des institutions les plus prestigieuses de la mode. En effet, Manolo Blahnik va financer plusieurs bourses pour aider les étudiants du London College of Fashion. Il s’agit là d’un investissement important pour soutenir les futurs talents de la mode.
Bourse Manolo Blahnik : un coup de pouce pour la prochaine génération
Kristina Blahnik, la CEO et nièce du fondateur de la marque, l’affirme : soutenir « la prochaine génération de créatifs a toujours été un rêve ». Ce rêve devient désormais une réalité puisque la marque de souliers de luxe vient de signer un partenariat avec le London College of Fashion.
L’école de mode est l’une des plus prestigieuses au monde. Et les talents qui en sortent peuvent espérer travailler pour les plus grandes maisons de l’industrie du luxe. Certains lancent même leurs propres marques. L’enjeu est donc fort autour de la transmission du savoir-faire. Et Manolo Blahnik entend bien faire en sorte que le soulier ne soit pas oublié.
Ainsi, la marque de chaussures va financer la bourse d’un étudiant pendant l’intégralité de son cursus au sein de l’école. Elle sera attribuée à un étudiant de première année en filière de Cordonnerie – Footwear.
Claudine Rousseau, la doyenne du London College of Fashion, se réjouit de ce mécénat de Manolo Blahnik. «Cette bourse est une opportunité extraordinaire pour les étudiants talentueux qui, autrement, pourraient être confrontés à des obstacles financiers dans la poursuite de leurs ambitions créatives. C’est aussi une avancée significative vers une participation plus large et l’assurance que des voix et des perspectives diverses continuent de façonner l’avenir des métiers artisanaux du patrimoine. »
Les cordonniers du luxe sont-ils les plus mal chaussés ?
La blague du cordonnier mal chaussé n’est pas à prendre à la légère. En effet, les maisons de mode soutiennent activement de nombreux programmes de formation autour des métiers de la confection. Mais la confection de souliers ne bénéficie pas du même soutien. Et elle n’est pas une priorité par rapport aux autres filières de formation de la maroquinerie, qui repose principalement sur la fabrication de sacs. À tel point que la question de la transmission du savoir-faire se pose pour le soulier de luxe.
Jusqu’ici, Manolo Blahnik, qui a lancé sa fondation en 2022, avait financé plusieurs projets de RSE. Et c’est donc la première fois que le chausseur de luxe fait une incursion dans le mécénat en lien avec la formation. Ce geste fort permet de mettre en lumière la filière du soulier. Car elle doit elle aussi faire face à des enjeux importants pour former ses futurs talents.