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Vicomte A., la marque fondée en 2005 par Arthur de Soultrait, a connu une vie très mouvementée en l’espace de douze ans d’existence seulement. Après avoir connu le dépôt de bilan en juin 2016, elle a été reprise, quelques mois plus tard, par Allure Saint-Honoré. L’occasion d’un nouveau souffle. Après une année 2017 marquée par la gestion de crise interne, la marque repart en 2018 à la conquête de sa clientèle. Avec une nouvelle ambition tournée vers l’Asie.
Après avoir frôlé la catastrophe en 2016, Vicomte A., la marque française de prêt-à-porter masculin, est en train de trouver un second souffle. Ces dernières années, la marque s’était un peu perdue, tant dans sa stratégie que dans son style. Moins créative qu’à ses débuts, la marque avait décidé de se diversifier en proposant également des pièces pour femmes et pour enfants.
Une nouvelle ambition pour Vicomte A.
A présent dirigée par Arnaud Monnier, le directeur marketing, Vicomte A dévoile ses nouvelles ambitions, à commencer par une redéfinition du cahier de style maison, revu et corrigé par le nouveau directeur artistique, Gideon Day. A la fin du mois de janvier dernier, Vicomte A. a présenté sa collection automne/hiver 2018/2019. Premier changement : l’accent est mis sur les grosses pièces du vestiaire. Désormais, la marque proposera plus de vestes et de cabans, ainsi que des manteaux et des doudounes.
Autre révolution : en parallèle à sa nouvelle collection, la marque a dévoilé ses deux nouveaux sites internet. Le site e-commerce a fait l’objet d’un lifting pour suivre les dernières évolutions en matière d’expérience client web. Et un second site internet, entièrement consacré au BtoB, a été ouvert afin de soutenir l’expansion de la marque. Avec seulement onze magasins physiques sur le territoire français, la marque Vicomte A est en pleine reconquête de son public. Et cette nouvelle stratégie passe notamment par l’étranger. Le Japon, très friand de marques de luxe françaises, est la principale cible de ce futur essor. La marque a ainsi prévu d’ouvrir trois nouveaux corners au Japon en 2018. Une réussite là-bas serait un excellent tremplin pour un développement en Asie.
