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Monograph : Le vinyle
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Principal support commercial de musique pendant la seconde moitié du XXe siècle, le vinyle a ensuite quasiment disparu, remplacé par le CD.
Depuis l’arrivée du téléchargement audio, et plus encore depuis l’apparition de l’écoute en ligne qui a eu raison du support CD, il est cependant réapparu. Réédition d’albums phares ou édition de nouveaux opus d’artistes pointus, les ventes de disques n’ont même cessé de croître à partir des années 2000, et ce malgré l’augmentation des prix due à la pénurie des matières premières.
Proposant une durée d’écoute plus longue et offrant une meilleure qualité sonore que ses ancêtres, le vinyle d’aujourd’hui est prisé des amateurs de musique attachés à l’objet. Presque aussi grandes que certaines affiches, les pochettes des disques renferment également parfois des livrets qui offrent un complément visuel à l’univers audio et séduisent ainsi les mélomanes friands d’images.
C’est ce double principe d’objet et d’image que le label MONOGRAPH a développé à l’extrême. Concernant le désir de possession d’un objet singulier, le label l’a approfondi en n’éditant qu’un seul vinyle pour chaque album. S’agissant du désir d’entrer autrement dans la production musicale, le label l’a également déployé en proposant à chaque musicien de travailler en partenariat avec un plasticien. Conçue en fonction du format du vinyle, la forme visuelle vient prolonger l’esthétique musicale.
S’il est possible d’acquérir les œuvres à quatre mains (comme de télécharger les albums) sur le site de MONOGRAPH, il sera également possible de se les procurer ce week-end lors du microfestival Cartables Électroniques n° 1 qui se tiendra au centre d’art Mains d’Œuvres à Saint-Ouen ce samedi 14 octobre à partir de 19 heures.