|
|
|
|
La cérémonie de réouverture de Notre-Dame a été suivie par des millions de personnes à travers le monde. Et elle a donné lieu à un cérémoniel placé sous le signe de la renaissance. Une renaissance notamment incarnée dans le design des tenues liturgiques. Pour l’occasion, Jean-Charles de Castelbajac a imaginé un nouveau colorama. Et il s’est appuyé sur le savoir-faire des artisans du luxe français pour donner vie à cette vision moderne.
Réouverture de Notre-Dame : nouvelles tenues liturgiques signées Jean-Charles de Castelbajac
Un jaune éclatant, un rouge vibrant et un bleu spectaculaire. Samedi 7 décembre, il était impossible de ne pas remarquer les couleurs resplendissantes des tenues liturgiques. En effet, pour la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, c’est Jean-Charles de Castelbajac qui a dessiné les nouvelles tenues.
Monseigneur Olivier Ribadeau Dumas, le recteur-archiprêtre de Notre-Dame de Paris, a expliqué le choix du designer français. « Le diocèse de Paris a souhaité faire appel au talent et à la créativité de Jean-Charles de Castelbajac, associés au savoir-faire sans pareil des maisons d’art de la mode résidentes du 19M, pour créer et produire les nouveaux ornements liturgiques de la cathédrale. Au même titre que la qualité de la restauration patrimoniale en cours et de l’intervention des nombreux artisans et artistes de l’Atelier de Notre-Dame, la création de ces vêtements manifeste tout le soin apporté par la cathédrale à sa réouverture et la joie d’y célébrer à nouveau la liturgie. »
Le savoir-faire des ateliers français à l’honneur
De son propre aveu, Jean-Charles de Castelbajac s’est inspiré des couleurs des vitraux de Notre-Dame pour imaginer le design des tenues. Il a ainsi voulu rendre hommage aux éléments de l’architecture dans le choix des couleurs vibrantes.
Et pour donner vie aux quelque 2 000 pièces nécessaires à la cérémonie de réouverture de Notre-Dame, Jean-Charles de Castelbajac s’est donc appuyé sur le 19M. Le façonnier Paloma a eu la charge de tailler les vêtements, notamment la chape portée par l’archevêque de Paris. Puis ce sont les ateliers Lesage et Montex qui sont intervenus pour la réalisation des broderies. Par ailleurs, c’est la Maison Michel qui a réalisé les 192 mitres utilisées lors de la cérémonie. Et enfin, la maison d’orfèvrerie Goossens a fabriqué plusieurs éléments, en particulier les fermoirs des chapes, entièrement conçus à la main.
Au total, les 5 maisons parisiennes ont réalisé les vêtements et ornements portés par les 700 célébrants. Il a fallu 6 mois pour achever la réalisation de l’ensemble de ce vestiaire de cérémonie.
