La SNCF a annoncé vendredi la démission du directeur général d’Eurostar Mike Cooper, indiquant que les actionnaires de la compagnie transmanche – qu’elle contrôle à 55% – lui avaient déjà trouvé un successeur.
M. Cooper, un Britannique qui avait pris la tête d’Eurostar en mars 2018, va prendre en octobre la direction d’Arriva, filiale de transports publics de la Deutsche Bahn, selon un communiqué de cette dernière.
Les actionnaires d’Eurostar International Limited (EIL) « ont pris acte de cette décision et ont d’ores et déjà identifié un successeur. Il sera officiellement nommé lors d’un conseil d’administration (…) dans les tout prochains jours », a indiqué la SNCF dans un bref communiqué.
Assurant des liaisons à grande vitesse entre Londres et le continent (essentiellement Paris et Bruxelles), la compagnie Eurostar a été particulièrement affectée par la crise du coronavirus, et tout récemment par la décision de Londres d’imposer une quarantaine aux voyageurs venant de Belgique, puis de France et des Pays-Bas.
Eurostar « a dû réduire son plan de transport presque de moitié et adapter ses circulations » depuis ces annonces, et n’offre plus en moyenne que 4 allers-retours quotidiens entre Londres et Paris et deux entre Londres et Bruxelles, a précisé la SNCF à l’AFP.
La compagnie Eurostar International Limited est détenue à 55% par la SNCF, à 40% par le consortium Patina Rail – composé pour 30% de la Caisse de dépôt et placement du Québec et 10% du fonds britannique Hermes Infrastructure – et à 5% par la SNCB belge.
La SNCF veut la fusionner avec Thalys, société dont elle détient 60% et qui assure des liaisons à grande vitesse entre Paris, le Benelux et le nord-ouest de l’Allemagne.
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