Le fabricant italien de voitures de luxe Ferrari a annoncé jeudi avoir enregistré un bond de 34% de son bénéfice net en 2017, à 537 millions d’euros, un résultat meilleur qu’attendu.
Selon le consensus Factset Estimates, les analystes tablaient sur 528 millions.
Le chiffre d’affaires a progressé pour sa part de 10%, à 3,417 milliards d’euros, en ligne avec l’objectif du groupe (3,4 milliards) et globalement avec les attentes des analystes (3,43 milliards).
Ferrari a livré sur l’année 8.398 bolides, un chiffre en hausse de 4,8% par rapport à 2016 et conforme avec ce qu’il avait annoncé (quelque 8.400 véhicules livrés).
Le résultat d’exploitation (Ebitda) ajusté a atteint de son côté 1,036 milliard d’euros, en progression de 18%, alors qu’il avait dit viser un chiffre supérieur à un milliard d’euros.
A la Bourse de Milan, les investisseurs saluaient cette « nouvelle année record »: à la mi-journée, le titre grimpait de 4,85% et dépassait le seuil symbolique des 100 euros, à 100,7 euros.
Parmi les autres indicateurs, la dette nette industrielle de Ferrari a atteint 473 millions d’euros, contre 485 millions trois mois plus tôt et 653 millions fin décembre 2016. Le groupe avait dit viser une dette nette industrielle inférieure à 500 millions.
Pour 2018, Ferrari table sur un chiffre d’affaires supérieur à 3,4 milliards d’euros, avec plus de 9.000 véhicules livrés.
Il vise aussi un Ebitda ajusté égal ou supérieur à 1,1 milliard d’euros et une dette nette industrielle inférieure à 400 millions.
Le groupe prévoit par ailleurs un Ebitda ajusté de 2 milliards d’euros au plus tard en 2022 et de porter à zéro la dette nette industrielle au plus tard en 2021.
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