Le constructeur italien de voitures de luxe Ferrari a annoncé mardi avoir dépassé l’an passé, pour la première fois de son histoire, le seuil des 10.000 bolides livrés.
Sur l’ensemble de l’année, il a remis à ses clients 10.131 voitures, un chiffre en hausse de 9,5% par rapport à 2018 (soit 880 véhicules en plus).
Ferrari a cherché ces dernières années à accroître progressivement sa production, tout en ayant à coeur de conserver la notion d’exclusivité. En 2010, il n’avait vendu par exemple que 6.573 véhicules.
L’Europe-Moyen-Orient-Afrique est le principal marché de Ferrari, avec 4.895 véhicules livrés sur l’année, soit une progression de 15,8%. Les livraisons ont bondi par ailleurs de 20,3% en région Chine-Hong Kong-Taïwan et de 12,9% dans le reste de l’Asie, tandis qu’elles ont diminué de 3,3% sur le continent américain.
Porté par ces ventes record, le chiffre d’affaires annuel du constructeur a augmenté de 10,1%, à 3,76 milliards d’euros, avec une hausse de même tendance au quatrième trimestre. Ce chiffre est en ligne avec les attentes, les analystes tablant sur 3,74 milliards, selon le consensus du fournisseur d’informations financières Factset Estimates.
Le bénéfice net a en revanche diminué de 11,2%, à 699 millions d’euros, un chiffre légèrement moins bon qu’attendu par les analystes (712 millions). Le recul a atteint 13,1% au quatrième trimestre.
Ces chiffres en berne ont provoqué une chute du titre à la Bourse de Milan: vers 12H40 (13H30 GMT), il cédait 0,29% à 153,8 euros, après avoir perdu un temps plus de 1%, alors qu’il était en hausse avant la publication des résultats.
La marque au cheval cabré a pourtant relevé ses objectifs pour 2020 par rapport à ce qui avait été annoncé lors de la présentation de son plan stratégique, en septembre 2018.
Elle prévoit notamment désormais un chiffre d’affaires supérieur à 4,1 milliards d’euros (au lieu de supérieur à 3,8 milliards) et un Ebitda ajusté entre 1,38 et 1,43 milliard d’euros (contre supérieur à 1,3 milliard précédemment).
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