Le fabricant italien de voitures de luxe Ferrari a vu son bénéfice net progresser d’un petit 1% au troisième trimestre, à 171 millions d’euros, un chiffre supérieur aux attentes, et vise désormais la partie haute de ses prévisions pour 2020.
Selon le fournisseur d’informations économiques Factset Estimates, les analystes tablaient sur 147 millions d’euros.
Son chiffre d’affaires a lui diminué de 3% à 888 millions d’euros, un chiffre en revanche un tout petit peu moins bien qu’anticipé (895 millions), a précisé Ferrari mardi dans un communiqué.
Les livraisons de voitures ont diminué de 6,5% par rapport à l’an passé, avec 2.313 bolides remis. La chute a été plus marquée en Amérique (-34,7%) et dans la région Chine-Hong Kong-Taïwan (-25,2%), tandis que l’Europe a connu une hausse des livraisons de 12,7%.
Les revenus provenant de la vente de voitures ont baissé de 2,6% et ceux liés à la sponsorisation et à la marque de 30,9% en raison de la réduction des compétitions en Formule 1 et de la moindre fréquentation de ses magasins et musées.
Alors que le groupe avait encore revu à la baisse début août ses prévisions pour 2020, après l’avoir déjà fait début mai en raison de l’impact de la pandémie, il a indiqué mardi viser désormais la partie haute de la fourchette alors prévue, à condition que ses activités de production ne soient pas de nouveau affectées par de nouvelles mesures de confinement.
Il vise désormais un chiffre d’affaires supérieur à 3,4 milliards d’euros et un Ebitda ajusté à 1,125 milliard d’euros.
Sur les neuf premiers mois de l’année, Ferrari a vu ses revenus diminuer de 16%, à 2,39 milliards d’euros, et son bénéfice net de 35%, à 346 millions d’euros.
A la Bourse de Milan, les investisseurs accueillaient ces annonces positivement. Vers 13H30 (12H30 GMT), le titre prenait 3,37% à 162,9 euros dans un marché en hausse de 2,44%.
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FERRARI N.V.
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