Le groupe de champagnes Laurent-Perrier a fait part vendredi d’une hausse de son bénéfice net au premier semestre de son exercice décalé 2019/2020, jouant sur la hausse de ses tarifs, malgré un recul des ventes.
Le bénéfice net s’élève à 11 millions d’euros, en croissance de 4,8%. Il représente 11,1% du chiffre d’affaires relatif aux ventes de champagne, contre 10,5% au 30 septembre de l’exercice précédent, selon un communiqué du groupe.
Les expéditions du marché du champagne sont en recul de 1,2% en volume à fin septembre 2019 sur douze mois glissants. Dans ce contexte, le chiffre d’affaires relatif aux ventes de champagne du groupe Laurent-Perrier s’établit à 99,1 millions d’euros, en recul de 0,6% par rapport à l’exercice précédent.
La contribution des cuvées haut de gamme aux ventes et la part du chiffre d’affaires réalisée à l’export restent élevés et stables par rapport à l’exercice précédent. Et ce, grâce notamment au maintien des volumes de la marque Laurent-Perrier et, pour les autres marques, à un équilibre solide entre baisse des volumes et hausse des prix.
Le résultat opérationnel du groupe progresse de 4,1% à 19,5 millions d’euros et la marge opérationnelle de 1,2 point à 20%.
« Dans un marché en volume qui reste à la baisse, Laurent-Perrier enregistre une hausse de son résultat opérationnel et une amélioration de sa rentabilité », s’est félicité le président du directoire Stéphane Dalyac, cité dans le communiqué.
Cependant, « les performances du premier semestre ne sont pas extrapolables au second, en raison de la forte saisonnalité de l’activité », prévient le groupe.
« Dans un contexte économique et géopolitique difficile, les incertitudes liées notamment au Brexit et au marché français demeurent, et appellent toujours à beaucoup de prudence », ajoute le communiqué.
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