Les cours du pétrole évoluaient en ordre dispersé, mardi matin en Asie, le Brent refluant après avoir enfoncé lundi la barre des 70 dollars.
Vers 02H25 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en février, progressait de 22 cents à 64,52 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en mars, cédait 22 cents à 70,04 dollars.
« Le Brent a largement enfoncé la barre des 70 dollars et le WTI vise les 65 dollars », a décrit Stephen Innes, analyste chez OANDA.
« Il y a eu peu d’informations nouvelles à digérer dans la nuit, l’optimisme ambiant et la reconnaissance de l’existence de risques géopolitiques continuent de soutenir les cours », a-t-il ajouté.
Estimant qu’il y avait toujours une tendance haussière, Shane Chanel, d’ASR Wealth Advisers, a jugé qu’il était « difficile de croire que les prix aillent beaucoup plus haut ».
Le ministre russe du pétrole Alexander Novak a indiqué la semaine dernière que son pays réfléchissait à une sortie graduelle de l’accord de réduction de la production de l’OPEP et que ce sujet serait discuté lors d’une réunion à Oman le 21 janvier.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires, parmi lesquels la Russie, sont tenus jusqu’à la fin de l’année par un accord de réduction de leur production visant à rééquilibrer l’offre et la demande mondiale de pétrole brut et à faire remonter ses prix.
« Si nous continuons à entendre le discours d’une fin des réductions de production, Brent et WTI pourraient retomber au second semestre 2018 à 50 dollars », a mis en garde Shane Chanel.