L’acquisition imminente de Seram par l’entreprise stéphanoise Neyret va donner naissance au numéro un mondial de l’ornementation et de l’identification textile, a-t-on appris jeudi auprès des deux entreprises.
Le rachat de 100% des titres de Seram et ses filiales, dont le montant n’a pas été divulgué, « aura lieu vendredi », précise-t-on de mêmes sources.
Le nouvel ensemble représente une Entreprise de taille intermédiaire (ETI) de 800 personnes, dont les 200 basées en France se répartissent sur trois sites de la Loire et la Haute-Loire.
L’entreprise dirigée par Benoit Neyret, basée à Saint-Etienne où elle a été créée en 1823, compte aussi des unités de production en Tunisie, à Madagascar, au Sri Lanka et en Chine. Elle emploie 300 personnes dont 140 dans la Loire et réalise un chiffre d’affaires de 21 millions d’euros.
Seram, créée il y a 30 ans, emploie elle 500 personnes (dont 60 en Haute-Loire) pour un chiffre d’affaires de 19 millions.
Son dirigeant prévoit de réaliser l’an prochain un chiffre d’affaires supérieur à 40 millions et d’environ 50 millions d’ici cinq ans.
Il indique que ses « savoir-faire variés en tissage, teinture, impression, découpe, assemblage, injection zamac, époxy, développement de produits multi-matières et de matières écologiques, technologies de l’information et du numérique, dont RFID et NFC », lui permettent de répondre avec créativité, rapidité et sécurité aux attentes de ses clients.
Présent dans l’univers de la parfumerie, de la cosmétique, des alcools, de la lingerie, de l’horlogerie et la joaillerie, le groupe Neyret travaille en direct avec de nombreuses grandes maisons du luxe, françaises et internationales.
La Loire a un glorieux passé dans l’industrie textile qui subsiste aujourd’hui notamment grâce aux tissus techniques.