Le site français de déstockage en ligne Brandalley, placé en redressement judiciaire en septembre, a été repris par sa filiale anglaise et poursuivra donc son activité, a-t-il annoncé jeudi.
L’offre de reprise par Brandalley UK a été validée par le tribunal de commerce de Bobigny dans un jugement en date de mardi, précise un communiqué du site, qui se présente comme le troisième opérateur français de déstockage en ligne.
Depuis septembre, l’entreprise, « privée du soutien de son principal actionnaire financier », a pu bénéficier d’une période d’observation durant laquelle a été effectué « un important travail d’assainissement de l’entreprise » afin « de lui donner les moyens de poursuivre son activité le plus longtemps possible », précise le communiqué.
La logistique de l’entreprise, créée en 2005 et présente dans six pays, a également été restructurée et le service apporté au client renforcé, « pour accélérer sa reprise, son adossement à une nouvelle structure et engager sa transformation ».
« Les actionnaires de Brandalley UK sont avant tout des industriels qui ont parfaitement réussi le retournement de l’entité anglaise, suite à sa cession en 2013, pour en faire une marque forte avec un positionnement plus haut de gamme », souligne dans le communiqué Paul-Henri Cécillon.
Arrivé en juin dernier à la tête de l’entreprise, M. Cécillon a entrepris le repositionnement de la marque vers les ventes « flash » et sa place de marché.
Le site va ainsi bénéficier d’un apport de nouvelles marques et élargir son offre sur la maison et le « lifestyle », ajoute le communiqué de Brandalley, pour qui « ce rapprochement s’inscrit dans une logique stratégique de consolidation de (son) activité sur le marché européen ».