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La Bourse de Paris était en nette progression vendredi à mi-séance (+0,93%), profitant de l’envolée des groupes du luxe, tout en patientant avant de prendre connaissance des chiffres de la croissance américaine.
A 11H54 (10H54 GMT), l’indice CAC 40 gagnait 50,84 points à 5.532,05 points dans un volume d’échanges de 897 millions d’euros. La veille, l’indice avait fini en repli de 0,25%.
Après une ouverture dans le vert, la cote parisienne a accéléré sa hausse, poussée par le bond de LVMH sur fond de résultats annuels record.
Le marché goûtait par ailleurs le léger ralentissement dans l’appréciation de l’euro, après des propos du président américain Donald Trump en faveur d’un dollar fort.
La monnaie unique reste toutefois à ses niveaux les plus élevés depuis trois ans, et la conférence de presse de Mario Draghi, le président de la BCE, jeudi, n’a pas suffi à la brider.
« A en croire Mario Draghi, il se pourrait que les mouvements de taux de change intervenus ces derniers mois reflètent l’évolution des fondamentaux économiques. Le président de la BCE n’a, de fait, pas cherché à tenir un discours destiné à faire cesser l’appréciation de la devise européenne, notamment face au dollar », ont expliqué les analystes de Aurel BGC.
Ce vendredi, les investisseurs ont aussi en ligne de mire la croissance américaine au quatrième trimestre, qui pourrait confirmer la bonne santé économique de la première puissance mondiale.
Ils seront également attentifs aux déclarations de Donald Trump, qui doit clore le Forum de Davos par un discours très attendu.
Outre la croissance américaine, les opérateurs avaient nombre d’indicateurs à digérer, dont la croissance britannique en 2017, laquelle a modestement ralenti à 1,8%.
La France a quant à elle dévoilé une salve de chiffres, dont le climat des affaires, qui a légèrement fléchi en janvier, après avoir atteint en décembre son plus haut niveau depuis dix ans.
En zone euro, la croissance des crédits accordés par les banques de la région aux particuliers et aux entreprises a légèrement ralenti en décembre.
Sur le front des valeurs, LVMH était recherché (+5,02% à 252,20 euros) après la publication d’une nouvelle année record en 2017. Dans son sillage, Kering prenait 3,21% à 414,40 euros.
Le secteur des satellites peinait, à l’image de SES (-3,52% à 12,47 euros) et d’Eutelsat (-4,81% à 17,92 euros). Les deux satellites de télécommunications, dont le SES-14, embarqués à bord du lanceur européen Ariane 5 jeudi soir ont été mis en orbite, mais pas au bon endroit. SES-14 devrait pouvoir rejoindre l’orbite visée dans quelques mois, a déclaré SES vendredi.
Somfy était soutenu (+4,07% à 84,30 euros) par un chiffre d’affaires en hausse de 10,1% en 2017.
Boiron cédait 2,77% à 73,60 euros en raison d’un chiffre d’affaires de 617,5 millions d’euros en 2017, légèrement inférieur aux attentes des analystes.
Chargeurs baissait de 1,85% à 27,62 euros, sans profiter d’un chiffre d’affaires annuel en hausse de 5,3% à 533 millions d’euros.
M6 était dynamisé (+5,22% à 22,98 euros) par un relèvement de sa recommandation à « acheter » par Liberum.
Vranken-Pommery reculait de 2,52% à 23,20 euros. Le chiffre d’affaires de la maison de vins et champagne est resté stable en 2017, à 300,2 millions d’euros.
LDLC était pénalisé (-3,32% à 19,24 euros) par un chiffre d’affaires en baisse de 1,9% au troisième trimestre de son exercice décalé.
Pixium Vision s’envolait de 24,26% à 3,38 euros après l’annonce du succès de son nouveau dispositif Prima sur une première personne atteinte de la forme sèche de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
lem/ef/mml
EURONEXT
CHARGEURS
SOMFY
BOIRON
M6 – METROPOLE TELEVISION SA
BGC PARTNERS
EUTELSAT COMMUNICATIONS
KERING
Groupe LDLC
PIXIUM VISION
LVMH – MOET HENNESSY LOUIS VUITTON
VRANKEN-POMMERY MONOPOLE