Louis Vuitton, marque phare du groupe LVMH, ouvrira début 2019 son seizième atelier de maroquinerie en France, dans le Maine-et-Loire, ont annoncé mardi des responsables du groupe.
Le malletier – qui a ouvert son tout premier atelier en 1859 à Asnières (Hauts-de-Seine) – emploie actuellement 3.500 personnes dans ses 14 ateliers de maroquinerie situés dans l’Hexagone.
Cet été, Louis Vuitton ouvrira une 15e manufacture à La Merlatière, en Vendée, où la marque emploie déjà quelque 600 personnes sur deux sites entièrement dédiés à la production de sacs à main, de bagages et de petite maroquinerie (portefeuilles, porte-monnaie, etc.)
« Nous ouvrirons début 2019 un 16e atelier à Beaulieu-sur-Layon. Pour ce site et celui de la Merlatière, nous allons embaucher 500 personnes » d’ici un à deux ans, a annoncé mardi Emmanuel Mathieu, directeur industriel de Louis Vuitton, lors d’une visite du chantier à Sainte-Florence (Vendée).
Les sites français produisent « une grande partie » de la maroquinerie de la marque, a souligné Valérie Dubois, directrice des ateliers France, rappelant que Vuitton comptait également quatre ateliers en Espagne et deux aux Etats-Unis pour ces catégories de produits.
Boucher, fleuriste ou encore coiffeuse: aux côtés d’ex-salariés de la chaussure ou d’élèves formés aux métiers de la mode, les employés de ces sites proviennent d’horizons divers, mais sont tous formés plusieurs mois en interne, précise le groupe.
Les ateliers de Vendée et celui d’Anjou ont tous également été imaginés en pleine nature, notamment pour « favoriser la lumière naturelle qui est la meilleure pour produire et être attentif à tous les détails », souligne Emmanuel Mathieu.
LVMH ne communique pas les performances financières de Louis Vuitton, mais la marque a largement contribué aux résultats annuels record du géant mondial du luxe, dont les ventes ont totalisé 42 milliards d’euros et un bénéfice net de 5,1 milliards d’euros l’an dernier.
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LVMH – MOET HENNESSY LOUIS VUITTON