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Le joaillier Cartier vient de perdre son procès à Singapour. La maison joaillière souhaitait engager des poursuites contre un vendeur e-commerce car il avait utilisé le mot LOVE en référence à l’emblématique collection de Cartier.
Quels sont les éléments créatifs que les marques de luxe peuvent réellement déposer pour se protéger de la contrefaçon ? Après l’affaire des semelles rouges du chausseur français Christian Louboutin, un nouveau procès a eu lieu, cette fois autour du mot LOVE. Depuis maintenant plusieurs années, le joaillier Cartier commercialise une collection de bijoux pour femmes baptisée LOVE. Ce mot signature est devenu tellement emblématique qu’il fait désormais l’objet de nombreuses contrefaçons. MoneyMax, un vendeur e-commerce de Singapour a notamment eu l’idée de proposer, en 2017, une collection utilisant le nom LOVE GOLD en référence à Cartier. La maison de joaillerie a donc saisi la justice de Singapour pour empêcher toute confusion opportuniste autour de cette collection.
Malheureusement pour Cartier, la justice de Singapour a rejeté la demande. Son motif : le mot LOVE ne peut pas être déposé car il est trop commun. Le fait que MoneyMax utilise le mot LOVE sans reprendre la typographie déposée par Cartier démontre qu’une différence significative existe entre les deux collections de bijoux.