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Alors qu’au quatrième trimestre 2020, le groupe LVMH est parvenu à limiter le recul de ses ventes à 3% à périmètre et devises comparables, le chiffre d’affaires de Kering a, lui, baissé de 4,8% entraînant dans sa chute le cours boursier de l’action du groupe présidé par François-Henri Pinault. Pourquoi cet écart entre les deux rivaux ?
Sans doute s’explique-t-il par la plus grande dépendance de Kering à une seule de ses marques : Gucci. La part de Gucci dans le chiffre d’affaires de Kering est en effet de 57%. De ses succès ou de ses échecs dépendent donc largement ceux du groupe. Or, au quatrième trimestre, le chiffre d’affaires de Gucci ayant baissé de 10,3%, le chiffre d’affaire du groupe s’en est logiquement trouvé durement impacté, et cela malgré les résultats satisfaisants de ses deux autres marques phares, Yves Saint Laurent et Bottega Veneta.
À la différence de Kering, les activités de LVMH dans le luxe sont plus diversifiées : l’ensemble de sa division «mode et maroquinerie» ne représente « que » 47% du chiffres d’affaire du groupe.