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L’épidémie de coronavirus en Chine influence négativement le marché chinois. En effet, les ventes sont à la baisse comme le confirme François-Henri Pinault, PDG de Kering.
Face à l’épidémie de coronavirus, les Chinois sortent moins et remettent à plus tard leurs achats. Les conséquences sur le commerce sont donc importantes. Et le marché du luxe est l’un des premiers à ressentir les effets du coronavirus. En effet, de nombreuses maisons de luxe et des marques haut de gamme ont fait de la Chine leur marché de prédilection. C’est le cas des griffes du groupe Kering qui réalise 34 % de ses ventes totales dans la région Asie-Pacifique (hors Japon).
Aujourd’hui, la baisse des ventes commence donc à faire ressentir ses effets. Ainsi, François-Henri Pinault, PDG de Kering, explique : « Nous avons une forte baisse des ventes et de la fréquentation en Chine continentale ces dix derniers jours ». Il complète en indiquant : « Sur la base des expériences passées et en connaissant notre dynamique, nous nous attendons à ce que les choses reviennent à la normale rapidement une fois que l’urgence sera terminée, et nous travaillons déjà sur les prochaines étapes ».
De son côté, Jean-Marc Duplaix, directeur financier du groupe, reste confiant et se veut rassurant en expliquant : « Nous restons vigilants et agiles devant les nombreux aléas auxquels nous devons faire face, tels que la récente épidémie de coronavirus. Dans cet environnement incertain, nous restons très confiants quant au potentiel de développement de Kering à moyen et long terme. »