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Le groupe de luxe Kering est poursuivi par la justice italienne pour un soupçon de fraude fiscale. Le dossier concerne plusieurs marques de luxe appartenant à Kering, notamment Gucci et Yves Saint-Laurent. Mais l’agence de presse Reuters vient de révéler d’un accord serait sur le point d’être signé.
L’affaire Kering n’en finit pas. En l’espace de plusieurs mois, la justice italienne est revenue dans le détail sur l’activité financière du groupe français. Kering, le numéro 2 du luxe mondial, est en effet accusé par la justice italienne d’avoir soustrait une partie de son chiffre d’affaires au fisc italien. L’affaire date de 2017, et le parquet de Milan, en charge de l’enquête, a clôturé son dossier en novembre 2018.
D’après ses conclusions, la marque Gucci (propriété du groupe Kering) aurait soustrait plus d’un milliard d’euros au fisc italien, entre les années 2010 et 2016. Ce montant correspond à une partie du chiffre d’affaires qui a été taxé en Suisse, alors qu’il aurait dû être déclaré auprès du fisc italien.
L’agence Reuters a révélé que le groupe Kering serait sur le point de signer, le 2 mai prochain, un accord avec les autorités fiscales italiennes. Cet accord amiable permettrait au groupe français de payer la somme réclamée par le fisc italien, sans toutefois y ajouter le paiement d’intérêts ou de sanctions supplémentaires.
Bien qu’aucun chiffre n’ait été communiqué officiellement, l’agence Reuters avance le montant de 500 millions d’euros. Il s’agirait alors de l’accord fiscal amiable le plus important jamais signé en Italie. Un tel accord permettrait en outre de clôturer le dossier Kering en Italie.