|
|
|
|
Le groupe de luxe Kering souhaite resserrer le contrôle sur ses canaux de distribution digitaux. Kering veut obtenir un meilleur contrôle sur son canal e-commerce pour optimiser ses chiffres de ventes.
A l’inverse de la distribution dans les magasins physiques, la démultiplication des points de vente n’est pas forcément une bonne chose dans le e-commerce. Kering l’a bien compris. Le groupe de luxe français souhaite revoir sa stratégie e-commerce pour obtenir un meilleur contrôle sur ce canal de vente. Le groupe lance une nouvelle stratégie pour présenter ses marques sur le web. Elle vient d’être présentée, début juin, par Grégory Boutté, le responsable digital de Kering. Il en a présenté les grandes lignes lors d’une conférence devant les investisseurs du groupe.
La nouvelle stratégie du groupe vise à limiter le nombre de distributeurs tiers sur internet. Les marques du groupe ne seront présentées que sur une sélection resserrée de plateformes e-commerce, notamment les sites multimarques sur lesquelles les marques de luxe sont trop facilement en concurrence. Le groupe Kering va notamment mettre fin à sa collaboration avec le site Yoox-Net-A-Porter, la filiale du groupe Richemont dont il était partenaire.
Le but de la manœuvre ? Améliorer le taux de transformation sur les sites e-commerce des marques du groupe. En 2018, le e-commerce a pesé pour 9,4% du chiffre d’affaires de Kering. Les ventes en ligne réalisées sur les sites de Kering ne représentaient que la moitié du volume. Kering va développer le e-commerce en interne, en privilégiant les sites existants. A terme, la hausse des ventes sur le e-commerce devrait faire progresser la rentabilité des marques de Kering, d’après Grégory Boutté.