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Le groupe LVMH investit dans les nouvelles technologies, pour sa communication ainsi que pour ses procédés internes de fabrication. L’entreprise est en train de développer sa propre plateforme blockchain. Son ambition : lutter plus efficacement contre la contrefaçon.
La contrefaçon demeure le fléau numéro 1 pour les marques de luxe. Non seulement, elle entraîne un manque à gagner pour les maisons, mais elle représente aussi un problème en terme d’image de marque. Pour lutter contre la contrefaçon, le groupe LVMH a décidé de parier sur la technologie de la blockchain. Le numéro 1 mondial du secteur du luxe développe actuellement AURA, une plateforme qui entrera en fonctionnement d’ici le mois de mai 2019.
La plateforme AURA devra permettre d’assurer l’authenticité des articles de luxe produits par le groupe. Dans un premier temps, elle ne sera testée que sur les produits de Christian Dior et de Louis Vuitton (qui figurent toutes deux dans le top 10 des marques de luxe les plus copiées au monde). Le principe de la blockchain est simple : il rend unique un élément de fabrication du produit. Ce dernier devient donc facilement traçable, et son authentification est facilitée.
Si l’expérience s’avère convaincante, LVMH pourrait étendre le dispositif à toutes ses marques de luxe, soit un total de 70 maisons concernées.