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Les vignerons de Champagne se mettent au vert. La profession, encore très hésitante à prendre le virage de la culture biologique, souhaite désormais se tourner vers des méthodes plus vertueuses. Elle compte notamment abandonner l’usage de certains produits herbicides.
Les paysages sont en mutation dans la région de Champagne. Et pour cause : les parcelles de culture des ceps réservés à a production de champagne souhaitent désormais diminuer leur usage de pesticides. L’automne dernier, le Comité Interprofessionnel des Vins de Champagne (CICV), qui pilote le cahier des charges de l’appellation d’origine contrôlée, a voté en faveur de l’abandon des herbicides chimiques. Les vignerons des 340 maisons de Champagne ont cinq ans pour adopter des méthodes non chimiques.
Ce changement de cap correspond aussi à une nouvelle dynamique économique. D’après le Ministère de l’agriculture, la Champagne est la région française qui consomme le plus de pesticides. Pourtant, dans le même temps, la consommation de produits bio ne cesse de progresser (+ 38% de croissance en 2018). Il y a donc une vraie opportunité pour les maisons de Champagne à ne pas trop tarder pour se positionner sur le segment des champagnes bio.